Guerre commerciale : le moment du passage à l’acte se rapproche

Le ton monte, les menaces se multiplient, l’escalade qui reste encore verbale bat son plein. Les autorités chinoises ont visé juste avec leur dernière liste de produits américains, dont la taxation frapperait l’électorat de Donald Trump. Il n’a pas tardé à surenchérir en demandant dès le lendemain au ministère du commerce (USTR) d’élargir la liste des produits chinois sur laquelle il travaille, afin de doubler la mise initiale pour que les taxes à l’importation sur les produits chinois rapportent désormais 100 milliards de dollars, comblant d’autant le déficit commercial.

Europe : nous n’avons pas tout vu !

Doit-on croire que la dynamique de démantèlement de la zone euro est enrayée et que les épisodes grecs, portugais et espagnol sont à ranger au magasin des mauvais souvenirs ? Même si Emmanuel Macron se heurte à porte fermée dans ses tentatives de relance des institutions et de l’économie européenne, la croissance qui s’est malgré tout instaurée pourrait-elle, bon an mal an, permettre progressivement un rétablissement, c’est à dire résorber le chômage, accroître la rémunération du travail et rééquilibrer les budgets gouvernementaux ?

Le SPD donne de sérieux gages à Merkel

Pour ceux qui n’avaient pas compris et qui se berçaient de faux espoirs, est-ce maintenant plus clair ? « Un ministre des finances allemand est un Allemand ministre des finances a déclaré Olaf Scholz, le nouveau ministre des finances, l’affiliation à un parti ne joue là aucun rôle ».

Membre du SPD, il a nommé l’un des plus hauts dirigeants de la banque Goldman Sachs, le co-président du directoire de Goldman Sachs pour l’Allemagne et l’Autriche, Jörg Kukies, secrétaire d’État en charge de l’Europe et des marchés financiers.

Afin de ne pas risquer de céder à la tentation, de donner … Lire la suite

Le G20-finances : jeux de mots, jeux de vilains

Le G20-finances en cours est une exemplaire démonstration par l’absurde. L’unanimité s’y imposant, faute de déclencher on ne sait quoi de pire, les plus hautes autorités mondiales s’emploient depuis quelques jours à ciseler des périphrases pour ne pas utiliser les mots qui blessent. Seul Donald Trump s’est octroyé ce droit, mais il les réserve à sa consommation intérieure, c’est à dire à son électorat.

Europe : le florilège des propos dilatoires est ouvert

La feuille de route de la réforme de l’Union européenne qu’ont commencé à discuter Angela Merkel et Emmanuel Macron, hier à Paris toutes affaires cessantes, sera « claire et ambitieuse ». Mais en attendant, le prochain sommet des 23 et 24 mars est annoncé comme « un point d’étape », Donald Tusk ne faisant état que d’un « consensus limité ». Lequel de ces deux mots faut-il privilégier ?